Retour dans le peloton
Après 12 années passées loin de ma région natale, j’ai la chance de pouvoir retrouver mes chères racines.
Je me saisis de ce changement de vie pour reprendre la pêche de la carpe que j’ai à mon sens trop laissé de côté ces dernières années.
Bref, pour me relancer, il me faut faire le plein de confiance.
Pour cela, j’ai 2 boosters de motivation, un bon paratonnerre qui reprend lui aussi la pêche de la carpe, et des petits coins propices aux coups de journée que j’affectionne particulièrement.
Tout cela étant dit, sur le terrain, ça se complique.
Entre pin’s et capots, on va dire que ces dernières nuits ça a pas mal cogité.
Depuis 4 jours, je me concentre sur un petit plan d’eau à pression de pêche plutôt modérée mais avec des poissons très compliqués à appréhender.
Les pêches des mois précédents, lorsqu’elles étaient fructueuses nous ont permis avec Lolo de toucher quelques communes de taille trop modeste à mon gout.
L’idée est donc de dénicher les quelques perles qui d’après nos sources nagent dans cette eau.
Mais depuis 4 jours, que dalle….
J’ai essayé de multiples techniques, postes, et approches d’amorçage, mais rien de concluant, je reste capot, et mon poto Lolo a la correction de ne pas se moquer (perso, je n’y serai pas arrivé).
Cet après-midi après 8 heures de pêche improductive à la graine, je décide de passer mes 3 cannes à ma nouvelle bille que je comptais tester en canal.
Il s’agit des TNB 13 de chez HCC.
Aussitôt dit, aussitôt fait, c’est chargé et expédié.
Alors que je commençais à piquer du museau, bercé par le silence absolu de mes détecteurs, une déroule me rappelle à l’ordre.
L’affaire est vite réglée, un pin’s comme on en a le secret se jette sur le tapis.
Petit, mais au moins il met fin à cet enchainement de capots insupportables à cette saison.
C’est en réglant le swinger de cette canne à peine posée que celle pêchant en pleine eau déroule agressivement.
A la prise de contact, j’ai de suite compris que cette fois ci je n’avais pas affaire à une demie commune, mais à un bon vieux poisson massif.
J’avais presque oublié le plaisir de cette montée d’adrénaline, la peur de décrocher un poisson tant attendu, et surtout ce sentiment de victoire une fois posé sur le tapis.
Il manquait juste Lolo pour partager ce moment, mais ce n’est que partie remise.
A suivre ….
Récit et photos de Nicolas Sail